Vélo électrique : 24 % des européens prêts à franchir le pas

Réalisée auprès de 12.000 personnes dans dix pays européens, cette étude dévoile que 24% des cyclistes urbains envisagent d'acquérir un vélo à assistance électrique pour réaliser leurs trajets domicile-travail.


 
Plus qu’un simple instrument de loisir, le vélo électrique est aussi perçu comme un outil du quotidien. Portée par l’équipementier nippon Shimano, une étude a mis en exergue la forte appétence des européens pour le vélo à assistance électrique dans le cadre de leurs trajets domicile-travail. 
 
En moyenne, 24 % des sondés seraient prêts à choisir le vélo électrique pour se rendre au bureau quotidiennement. Une moyenne qui varie toutefois selon les pays. Sans surprise, ce sont les Pays-Bas qui sont les plus enthousiastes à cette idée avec 47 % de réponses favorables. Plus surprenant ! Les espagnols et les italiens sont respectivement 39 et 33 % à indiquer être prêts à franchir le pas.
 

18 % en France

Malgré le dynamisme de son marché national, la France n’arrive qu’en 8ème place ! Selon les résutlats de l’étude, seuls 18 % des français sont prêts à adopter le vélo électrique pour leurs trajets domicile-travail.
 
La France n'est toutefois pas bonne dernière. En queue de peloton, on retrouve ensuite la Suède (15 %) et enfin le Royaume-Uni avec seulement 11 % des sondés prêts à passer à l’acte. « La possibilité d'une météo peu clémente (43%) et arriver en sueur au travail (35%) sont les principales raisons qui freinent les habitants du Royaume-Uni » note le rapport de Shimano.
 

Des motivations et des freins variés

A la question de savoir ce qui motive le passage à l’acte, quatre raisons principales sont évoquées. La première, citée par 34 des sondés, est de pouvoir garder la forme. Protéger l’environnement et « faire des économies » obtiennent ensuite 30 % des réponses tandis que la facilité d’utilisation par rapport à un cycle classique est citée par 22 % des sondés.
 
A l’inverse, les moins enclins à adopter le vélo électrique citent en premier lieu les conditions météorologiques (37 %). Arrivent ensuite la problématique du coût (34 %) et le fait « d’arriver en sueur au travail » (25 %). Si les aléas météorologiques resteront difficiles à maitriser, le frein du coût n’en est pas vraiment un, surtout si l’on considère les économies de carburant réalisées par rapport à l’utilisation d’une voiture individuelle.

Michaël TORREGROSSA
Michaël TORREGROSSA

Rédacteur en chef

Suivant le marché du deux-roues électrique depuis le début des années 2000, Michaël est rédacteur en chef et co-fondateur de Cleanrider.


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